Les organisations de jeunesse sont aussi variées que les activités qu’elles proposent. Ce sont aussi bien des groupes informels que des associations, des fondations ou encore des services communaux. Par exemple: des organisations confessionnelles, des organismes de vacances, des associations à but culturel, des centres socioculturels et des organismes de soutien à la jeunesse. Pour découvrir toute la palette des organisations de jeunesse, rendez-vous sur notre page Membres.
Dans lesquels le·la jeune peut réaliser des expériences, prendre conscience de ses capacités et les développer, en découvrir de nouvelles. Elles stimulent l’insertion sociale en complément du rôle très important joué par la famille.
Les citoyen·nes n’émergent pas miraculeusement d’une pochette surprise le jour de leur majorité. La citoyenneté demande de l’expérience, de la pratique qui sont particulièrement acquises dans le cadre des activités extra-scolaires.
En permettant aux jeunes de s’investir, de prendre des responsabilités, elles les intègrent dans la société. Elles leur laissent acquérir une place et leur donnent ainsi une reconnaissance indispensable pour bien s’insérer. De plus, elles servent de relais à des programmes de prévention auprès des jeunes, que ce soit au niveau communal, cantonal ou fédéral. Elles constituent une courroie de transmission indispensable auprès des jeunes.
Par leur travail d’intégration, elles soulagent l’Etat en prévenant un certain nombre de dérapages possibles qui pourraient sinon déboucher sur l’auto-exclusion et la marginalisation de certains jeunes.
Augmentation de la demande, liée notamment à la précarisation financière des jeunes et de leur famille, à l’absence d’encadrement familial (familles mono-parentales, parents devant tous les deux travailler), aux difficultés personnelles de toute sorte (chômage, rupture d’apprentissage, …).
Stagnation voire baisse des moyens financiers : les activités de jeunesse remplissent un rôle qui n’est pas forcément attractif pour le domaine privé ; il est très difficile de trouver des sponsors, surtout » éthiquement » corrects (ni alcool, ni tabac, …) qui s’engagent pour un soutien structurel.
composée de 15 membres représentants des milieux professionnels intéressés tels que les organisations s’occupant de la jeunesse dans des domaines tels que la culture, le sport, la citoyenneté ou la formation des jeunes bénévoles encadrant des enfants ainsi que les référents communaux pour le soutien aux activités de la jeunesse.
composée de 25 jeunes âgé·es de 14 à 18 ans, provenant de toutes les régions du canton qui sont désigné·es par le Conseil d’Etat pour un mandat d’une durée de deux ans.
Les membres fréquentent l’école obligatoire, le gymnase ou les écoles professionnelles notamment.
La Chambre consultative de la jeunesse et la Commission de jeunes du canton ont pour buts communs de :
Les formations accomplies et les activités d’encadrement exercées dans le cadre d’activités de jeunesse ou d’organisations de jeunesse peuvent être reconnues comme équivalentes à des stages exigés dans le cursus de la formation professionnelle, en particulier dans le domaine de la santé, du social et de l’enseignement.
Le Canton de Vaud s’est doté en mai 2017 de lignes directrices pour sa politique cantonale de l’enfance et de la jeunesse (PEJ) dont les objectifs généraux sont de favoriser pour les enfants et les jeunes l’équité des chances, leur développement harmonieux, une protection adéquate et leur implication dans la vie en société. Ces lignes directrices ne modifient en rien la répartition des compétences entre le Canton et les communes en matière de politique de l’enfance et de la jeunesse. L’objectif est avant tout de mieux coordonner les actions des entités de l’Etat entre elles dans ce domaine. Les communes et leurs faîtières, ainsi que des partenaires privés, seront associés ponctuellement aux réflexions sur des thématiques qui les concernent.
Pour conduire cette politique, le Canton de Vaud a chargé le Service de protection de la jeunesse de la coordonner et a institué une Commission de coordination composée d’un représentant des directions générales, services et offices appelés à y collaborer. 21 membres (services, offices, partenaires de l’Etat) œuvrent en faveur des enfants et des jeunes en se basant sur l’analyse de leurs besoins au travers de cinq axes de travail